Vos questions, nos réponses

Doit-on s’inquiéter de la sécurité et de la solidité du bâtiment ?

 
La sécurité est la priorité de l’Agglo. La consolidation de l’équipement par travaux de confortement du gros œuvre et reprise des systèmes de traitement d’eau seront réalisés avec toute la vigilance nécessaire compte tenu de la fermeture de la piscine depuis plus de 3 ans.
 
Les poutres des portiques seront renforcées afin de soutenir les charges supplémentaires telles que l’isolation et l’étanchéité.
 
La technique utilisée, celle du béton précontraint, est une technique qui a fait ses preuves sur de grands ouvrages, tels que la Grande Arche ou le CNIT dans le quartier d’affaires parisien de La Défense ou encore le Pont de Normandie. Les travaux seront réalisés par une entreprise spécialisée dans la mise en œuvre de cette technique. Les conditions de sécurité seront validées par un bureau de contrôle comme L’APAVE qui avait réalisé le diagnostic initial.
 
La remise en état fonctionnel de la piscine et une mise en œuvre à blanc garantiront les aspects réglementaires pour l’accueil au public
 
L’installation d’une instrumentation, telle que recommandée par l’APAVE, permettra le suivi de la stabilité structurelle du bâtiment et des contrôles seront réalisés en continu pendant la durée de fonctionnement de la piscine.

Qui va payer ces travaux ?

 
Les travaux nécessaires à la réouverture de la piscine sont aujourd’hui estimés à environ 700 000 € HT pour une durée de vie de 3 à 4 ans. Au moins 50 % des investissements structurels seront subventionnés par l’Etat et la Région notamment, le reste à charge pour la Communauté d’Agglomération du Grand Guéret revenant alors à environ 370 000 € HT.
Cela représente 92 000 € HT/an.
 
Ces sommes sont également à mettre en regard de celles nécessaires au fonctionnement des bassins mobiles (environ 130 000 €/an). Sans compter les coûts indirects portés par les communes pour le transport des scolaires vers les piscines de La Souterraine, Montluçon ou Aubusson, environ trois fois supérieurs au coût de transport vers Guéret.

Comment allez-vous financer le coût de fonctionnement ?

 
Dans un premier temps, l’Agglo prévoit une enveloppe de 400 000 € en dépenses comprenant notamment le recrutement d’une équipe 8 agents (4 maîtres-nageurs sauveteurs dont 1 chef de bassin et 4 agents d’accueil et d’entretien) pour un montant de recettes de 50 000 €. Ces dépenses doivent être intégralement couvertes par le transfert de charges qui doit légalement s’opérer entre la ville de Guéret et l’Agglo.
 

Pourquoi dépenser cette somme pour une si courte période ?

 
Aujourd’hui, le recours aux bassins mobiles est limité à une utilisation saisonnière et priorisé sur l’apprentissage de la natation par les scolaires et ne répondent pas aux besoins du grand public. Ils ne peuvent être ouverts que 4 mois par an, ils ne satisfont malheureusement que 25 % des scolaires. Leur coût de fonctionnement est très élevé pour une si courte période : environ 130 000 € TTC par an.
 
La fermeture de la piscine de Guéret a impacté non seulement les scolaires, mais aussi les particuliers, les associations locales de l’agglomération.
 
Quatre associations fréquentaient régulièrement l’équipement. L’une d’elle a dû arrêter ses activités depuis la fermeture, une autre a mis en sommeil ses activités et les deux autres, qui utilisent désormais les piscines d’Aubusson, de La Souterraine, de la MGEN et de Montluçon ont perdu de nombreux licenciés, ont dû se séparer de salariés et faire face à des coûts supplémentaires.
 
L’incidence est très forte pour les collèges et les lycées de Guéret et Saint-Vaury ainsi que pour les établissements primaires sur l’agglomération.
 
Les communes du territoire ont parfois renoncé à apprendre à nager aux enfants scolarisés à cause de l’augmentation des frais de transport notamment. Par exemple, le budget « apprentissage de la nage » pour les enfants scolarisés dans la commune de Saint-Vaury subit une hausse de 85 % en 2024 due à l’augmentation des frais de transport et des droits d’entrée et coût du maître-nageur sauveteur pédagogique.